jeudi 26 janvier 2012

Hollande : cap vers la gauche ?

Il y a quelque chose qui m'a frappé au premier coup d'oeil, en voyant les photos du meeting PS du Bourget : les couleurs.

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi on passe de ça: 


pendant la campagne d'investiture socialise en octobre 2011...




à ça ?

pour le "grand meeting" national de pré-campagne où Hollande "met la barre à gauche" en créant une tranche supérieure (au delà de 150 000€/an) à 45% ... un peu frileux... 

Je précise que même sous Raffarin, la tranche supérieure était à 48% et au début du programme commun, elle était à 65%...

Le Front de Gauche propose, pour un réel partage des richesses, de passer de 5 tranches à 14 tranches, et la tranche supérieure (au delà de 360 000/an) sera taxée à 100% !



Voilà pourquoi je vote Mélenchon en 2012 !








Au fait, à propos de couleurs...




lundi 16 janvier 2012

RÉ-SIS-TANCE !!!!!

Le Front de Gauche a organisé samedi soir un meeting à Nantes qui a réuni pas moins de 6000 personnes !
Jean-Luc Mélenchon y a fait un discours magistral d'1h20, où il explique avec ferveur le programme du front de Gauche, mais il nous donne, non sans humour, des méthodes pour ne pas nous laisser aller à la capitulation, à la résignation,  et surtout nombre d'arguments pour réussir à convaincre nos amis, nos collègues, nos familles de résister et de voter pour nos convictions. ça vaut le détour !!!


"Qui vote règne !" 






Je ne peux malheureusement pas mettre la vidéo dur le site alors on peut la visionner ici.


"C'est nous le Peuple" ! Notre intérêt de classe, c'est de voter avec notre classe ! "Notre capital, c'est le service public !" "Gloire à l'école Républicaine !" (Qui d'autre dit cela ?)


Voilà pourquoi je vote Mélenchon, c'est le seul à nous parler comme ça.









Standard & Poor's

Hier soir, en rentrant de Nantes, le candidat Jean-Luc Mélenchon est venu soutenir le rassemblement du Front de Gauche devant l'agence Standard & Poor's suite à l'annonce de la baisse de la note AAA de la France. 
Tiens c'est marrant ça me rappelle la Grèce ...


Vous savez, ces agences dirigées par on ne sait qui, en tous cas par des gens qui n'ont jamais été élus par qui que ce soit, que personne ne connaît, et qui décident du sort de nos bourses...
Parce que une mauvaise note, c'est quand on n'a pas bossé, et quand on n'a pas bossé, on a une punition. 
Voilà la punition : 
- tous les jours où on se lève pour aller bosser pour quelques centaines d'euros par mois, alors que nos loyers nous prennent ces quelques centaines d'euros par mois, que manger un steack haché discount devient un luxe, ces jours où le médicament qu'on vient chercher à la pharmacie n'est plus remboursé, où à la fois on nous dit qu'il faudra bosser 42 ans (pour quelques centaines d'euros) pour espérer avoir un bout de chandelle pour réchauffer nos vieux jours, des fois qu'on soit toujours vivant, voilà qu'ils osent nous dire que c'est à nous de payer l'addition ?
La baisse de la note, ça veut dire qu'on va devoir emprunter pour rembourser la dette. Comment on va faire? 
On va demander à la Banque Centrale Européenne, puisqu'elle prête à 1% !


Ah mais j'oubliais ! Comme c'est écrit dans le traité de Lisbonne (qui fut ratifié contre la volonté du peuple) dans l'article 123,


Article 123
(ex-article 101 TCE)
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite." *

Mais à qui la BCE a-t-elle le droit de prêter alors ?
Aux banques privées pardi !

Bon ce n'est pas grave, on va emprunter à la banque privée alors ! 
Ah oui, mais par contre si ça se passe comme en Grèce, ce sera un prêt à 18 %, ah, mais on avait vu l'autre jour que ça coûte très cher 18%!

Mais j'ai une question : À quoi ça sert alors la Banque Centrale Européenne si elle ne peut pas prêter aux États membres ?
J'ai bien deux ou trois idées ...

Voici l'intervention de Jean-Luc Mélenchon hier devant Standard & Poor's



Il nous rappelle simplement que ces gens qui n'ont été élus par personne et devant qui nos dirigeant sont à genoux, avaient fait une erreur de 2000 milliards d'euros concernant la dette des USA...
Attendons de voir le sort qui nous sera réservé si on vote pour ceux qui sont à genoux.



Voilà pourquoi je vote Mélenchon, parce que le traité de Lisbonne, on avait dit non ! 





* Mais ce n'est pas nouveau : 
Cette obligation d'emprunter aux banques privées remonte même au 3 janvier 1973 quand Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre du budget de Pompidou avait réformé le code monétaire et financier avec notamment son article L 141-3, vous savez celle qu'on avait appelé la loi Rothschild
« Art. L. 141-3. - Il est interdit à la Banque de France d'autoriser des 
découverts ou d'accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L'acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite. »


Des paroles et des actes et autres

Cette semaine, l'émission Des paroles et des actes était consacrée au candidat du Front de gauche. Comme je ne peux pas mettre la vidéo sur mon blog, vous pouvez aller la regarder  ici.

Enfin, une bonne nouvelle qui montre qu'il y a du monde qui commence à s'intéresser aux propositions portées par Le Front de Gauche : Anémone explique ici pourquoi elle quitte EELV (Europe Écologie-Les Verts) et soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon.




dimanche 15 janvier 2012

Les nouveaux chiens de garde

Aujourd'hui j'ai vu un très bon film qui est inspiré de l'ouvrage Les chiens de garde de Paul Nizan écrit en 1932 


Et à partir le l'ouvrage de Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde



Le film, Les nouveaux chiens de garde, montre comment est organisée l'oligarchie et ses officiers politiques. Je le recommande ! et ça ne fait qu'étayer la démonstration de manipulation de chiffres que j'évoque dans le post précédent. 


Vous avez dit 30 % ?

Je ne pouvais pas terminer ce week-end sans revenir sur la Une de Libé de lundi dernier !




Bien entendu, on ne pouvait pas passer à côté sans aller y voir de plus près... Il suffit d'aller voir sur Libé. Un détail du sondage de Viavoice pour Libération. Il faut regarder les questions qui sont posées aux 2011 sondés !

Voyons un peu:


- On voit bien que d'après ce sondage, ce ne sont pas trente pour cent des sondés qui souhaitent avoir Le Pen comme présidente, mais bien 15, et bien 84% qui ne veulent pas l'avoir pour présidente !

De même :




- Là tout à coup, à la question "Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu avait lieu dimanche prochain, pourriez-vous voter pour Marine Le Pen?" l'institut de sondage décide que "Non, probablement pas" veut dire en fait "oui". 
Donc en manipulant grossièrement leurs chiffres, ils déduisent que 30% des gens interrogés comptent voter pour Marine Le Pen, en méprisant au passage les 12% de personnes qui ont répondu "non, probablement pas", et dans "Non, probablement pas", il y a "non" !

- Et alors histoire de couronner le tout : 

Si on regarde ce tableau sur la question de la crédibilité de Marine Le Pen par rapport à son père, on peut se demander comment le sondeur Viavoice a interprété ces chiffres.
Il ne faut pas être grand clerc pour avoir remarqué que Marine Le Pen a compris qu'il fallait qu'elle modifie son discours pour gagner en crédibilité, et on peut dire qu'elle est en effet plus crédible que son père, et ce n'est pas dur !

Voilà comment Libération fait sa Une sur les "30 %" d'intention de vote parmi 2011 personnes ! (par rapport à 44 472 733 d'électeurs inscrits aux dernières présidentielles, soit un échantillon de 0,005% des électeurs !)
Voilà comment les médias dominants font campagne pour le vote utile: ils commandent sondage sur sondage, ils manipulent les résultats, ils sortent un faux chiffre, et comme ça ils espèrent que le pékin moyen prendra peur et se dira qu'il faut absolument voter "utile", pour surtout ne pas revivre un 21 avril 2002 !
Entre temps, on n'a pas parlé du fond, et roulez jeunesse, vous pouvez laisser vos convictions à la porte du bureau de vote et les moutons (en attendant d'être tondus) seront bien gardés !










Face à la crise : la solidarité

Bonjour, 
ça faisait longtemps que je n'avais rien posté, mais comme tous les ans au mois de janvier, les fêtes de fin d'années étant passé par là, je cumule un certain retard pris dans mes activités.

Voici une contribution très sérieuse de camarades du Front de Gauche qui permettrait de renverser la tendance actuelle qui veut que les bénéfices générés par le travail des salariés des entreprises ne sont pas partagés de façon égale (c'est le moins qu'on puisse dire !)

On peut retrouver ce texte dans la Revue du Projet, qui l'a publié dans son numéro de décembre 2011. 


Pour une Caisse de Solidarité Productive
Proposition de contribution au Programme du Front de Gauche

Thomas Maurice, Michèle Leon et Pierre Nicolas


“ À terre, je ne suis qu’une barre de fer ; prenez-moi dans vos mains, et je serai un levier. ”
Victor Hugo, Choses vues (1887-1900), mai 1848


En cette période de crise du capitalisme, la responsabilité historique du Front de Gauche doit être de reprendre le flambeau des grandes conquêtes sociales qu’ont été la Sécurité Sociale, l’Assurance Chômage ou les Caisses de Retraites. En effet, contre l’asservissement de la vie productive aux impératifs de l’accumulation et de la spéculation, nous devons apporter la réponse qui a toujours été celle des grandes victoires populaires : la Solidarité. C’est pourquoi, puisque le programme « L’humain d’abord ! » est destiné à être enrichi tout au long de la campagne, nous proposons ici la création d’une Caisse de Solidarité Productive et soumettons cette contribution à la réflexion collective.


I.    Principes

• La Caisse de Solidarité Productive, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une Caisse de cotisations entreprenariales, instituée et encadrée par la Loi, en vue d’un triple objectif :
1)    rediriger la masse monétaire, captée par l’accumulation et la spéculation, vers la production ;
2)    participer au financement de la vie productive et du progrès social ;
3)    instaurer une solidarité entre les entreprises, afin d’assurer une sécurité économique et professionnelle pour les productifs (salariés et entrepreneurs).

• Y a-t-il des précédents ?
Oui, la Caisse Intempéries du Bâtiment et Travaux Publics (BTP), créée en 1946, et qui existe toujours. La Caisse de Solidarité Productive peut ainsi être conçue comme une extension, à l’ensemble des branches, du principe de la Caisse du BTP, pour parer à l’insécurité due aux “ intempéries économiques ”.

II.  Modalités de Financement

• Comment financer tout de suite cette Caisse de Solidarité Productive ?
— Le “ fond de caisse ” est financé par un prélèvement exceptionnel sur la trésorerie des grandes entreprises. En effet, le taux d’autofinancement des entreprises du CAC 40 est de 120 % et leur trésorerie s’élève à ce jour à 170 milliards d’euros, ce qui leur permet cette avance. En revanche, le taux d’autofinancement des PME n’est que de 50 %.

• Comment la financer sur le long terme ?
— Le financement permanent de la Caisse est assuré par un système de cotisations obligatoires pour toutes les entreprises (TPE, PME, PMI, grandes entreprises, grands groupes, multinationales), dont l’assiette est la valeur ajoutée. Les cotisations s’échelonnent selon un système progressif, par tranches, sur le modèle de la fiscalité, permettant des cotisations quasi-nulles pour certaines TPE et très importantes pour les plus grandes entreprises.

III.         Organisation et Structure

• Comment est gérée la Caisse de Solidarité Productive ?
— Selon une gestion quadripartite : salariés, entrepreneurs, collectivités territoriales, État.

• Comment est-elle structurée ?
— La Caisse de Solidarité Productive est structurée en :
1)    Caisses primaires : elles sont chargées de recueillir les cotisations des entreprises de leur périmètre et de gérer les dossiers qui leur sont soumis ;
2)    Caisses régionales : elles sont chargées de veiller à la coordination des Caisses primaires et à la péréquation de leurs ressources et dépenses, sous contrôle de la Caisse des Dépôts et Consignations, laquelle, conformément au programme du Front de Gauche, est intégrée au Pôle financier public ;
3)    Caisse nationale : elle joue le même rôle par rapport aux Caisses régionales que celles-ci par rapport aux Caisses primaires.

IV.         Procédures

• Quand est-ce qu’intervient la Caisse de Solidarité Productive ?
— Après une procédure d’alerte, déclenchée soit par la direction de l’entreprise, soit par le commissaire aux comptes de l’entreprise, soit par les salariés.

• Sur quels critères se fondent ses interventions ?
— La Caisse se fonde toujours, dans ses interventions, sur trois types de critères :
1)    Critères sociaux : hausse des salaires, amélioration des conditions de travail, amélioration de la production, formation du personnel, utilité sociale, intérêt national ;
2)    Critères économiques : variation des cours des matières premières, variation des coûts de production, baisse d'activité, défaut des donneurs d'ordre, conditions climatiques, catastrophes ;
3)    Critères écologiques : reconversion écologique, relocalisation, protection de l'environnement, sécurité environnementale des activités, innovation et recherche.

• Quels sont les types d’interventions ?
— La Caisse dispose de quatre niveaux d’intervention :
1)    Subventions ciblées (Soutien à court terme) : la Caisse aide les entreprises qui, en raison de leur taille, d’une baisse d’activité ou de leur situation particulière, ne parviendraient pas à financer un progrès social ou un investissement productif d’utilité sociale ou nationale (ex : SMIC à 1700 euros, reconversion écologique) ;
2)    Bonification d’intérêts (Soutien à moyen terme) : en cas de difficultés provisoires pour les entreprises, la Caisse peut intervenir auprès des institutions bancaires et négocier des crédits à taux bas, en s’engageant à régler tout ou partie des intérêts ;
3)    Apports en capital (Sauvegarde) : la Caisse aide les entreprises en grave difficulté sous forme d’apports en capital, emportant droits de vote, d’accès aux dividendes et de prise de contrôle, si nécessaire. Les actionnaires initiaux sont dilués en proportion de l’ampleur du passif non-remboursable, au profit de la Caisse.
4)    Reprise et transition vers l’ESS (Sauvetage) : la Caisse peut aussi s’opposer à la liquidation de toute entreprise, jugée d’importance sur le plan social, économique, écologique ou national, et assurer sa reprise. La Caisse peut en outre diriger la transition de l’entreprise vers l’Économie Sociale et Solidaire (ESS).

• Que se passe-t-il en cas de faillite d’une entreprise ?
— La Caisse confie le dossier à un Tribunal de Commerce. Mais, une véritable filière commerciale et économique sera créée au sein de l’École Nationale de la Magistrature, pour parer au problème actuel de conflits d’intérêts, qui peut faire obstacle en interne à l’impartialité des Tribunaux de Commerce.

• En quoi la Caisse de Solidarité Productive est-elle une avancée pour les salariés ?
— La Caisse représente une triple avancée pour les salariés :
1)    Lutte contre le précariat : puisque les entreprises sont protégées des conséquences financières des variations d’activité, le recours à l’intérim, aux vacations ou au travail partiel ne se justifie plus et peut être limité drastiquement, comme le propose le programme du Front de Gauche, voire au-delà ;
2)    Sécurité sociale professionnelle : si, malgré tout, une baisse temporaire d’activité rend inévitable le recours au chômage partiel, la Caisse peut se substituer à l’employeur pour le versement des salaires et des cotisations associées, à hauteur de 75 % du salaire, le complément étant déterminé par les accords de branches dont relève l’entreprise ;
3)    Continuité du contrat de travail : en cas de cessation totale d’activité de l’entreprise, la Caisse assure la continuité du contrat de travail, qui est transféré à la Caisse. Celle-ci devient employeur temporaire des salariés, le temps que l’entreprise accomplisse sa transition vers l’Économie Sociale et Solidaire. Si cette transition est impossible, le Pôle Emploi se charge du versement des indemnités chômage, mais la Caisse continue d’assurer la continuité des droits et cotisations sociales des salariés.

V.  Fiabilité

• Y a-t-il un risque de déficit pour la Caisse ?
— Non, pour deux raisons :
1) Il s’agit d’un système d’autofinancement des entreprises entre elles : seule une faillite généralisée et soudaine de tout le système de production pourrait entraîner la faillite de la Caisse, ce qui est impossible, puisque la raison d’être de cette Caisse est précisément d’empêcher cette situation ;
2) En tant que système autofinancé, l’État n’a pas à débourser un centime d’euro pour le faire fonctionner. Il n’intervient que pour fixer le cadre et les critères légaux de la redistribution de la masse monétaire.


Outre que la Caisse de Solidarité Productive permettrait de privilégier les entreprises locales à taille humaine, en renversant le rapport de forces entre gros et petits, elle constituerait aussi une alternative immédiatement efficace et une réponse concrète à l’argumentation habituelle de la classe dominante. En effet, la Caisse de Solidarité Productive démontrerait, par la pratique, que ce qui étouffe la production, ce n’est pas le coût du travail, mais bien l’accumulation et la spéculation ; qu’un système de cotisations ne relève pas de charges supplémentaires, mais au contraire de la solidarité mutualiste, qui vise donc l’intérêt de tous ; enfin, que c’est le Capital qui opprime le travail et l’État républicain qui le libère.
Par-delà Réforme et Révolution, il y a la République sociale — laquelle, selon Marx, n’est que l’autre nom de la libre association des producteurs. Si le Front de Gauche décidait de s’emparer de cette proposition, la Caisse de Solidarité Productive pourrait être une étape de plus vers ce que Jaurès décrivait si bien : « Que voulons-nous, nous socialistes ? Nous voulons créer peu à peu de vastes organisations de travailleurs, qui, devenues maîtresses du capital, s'administrent elles-mêmes dans toutes les parties du travail humain, sous le contrôle de la Nation ».


Thomas Maurice est doctorant en philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et militant Front de Gauche ; Michèle Leon est écrivain et militante communiste ; Pierre Nicolas est ancien responsable syndical chez Renault.
Nous tenons à remercier vivement Guillaume Etiévant (Président de la Commission Économie du PG et expert économique pour les comités d'entreprise et les organisations syndicales) et Denis Durand (Secrétaire général de la CGT Banque de France et membre de la Commission Économie du PCF) pour leurs remarques constructives et leur soutien enthousiaste.